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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 19:00

Lors d'une manœuvre de sortie de place ratée, en culant, j'ai envoyé l'arrière du bateau dans une zone de très petits fonds et le safran, même relevé, s'est planté dans le sable entrainant un arrachement de la ferrure supérieure du safran et un arrachement du bordé (la mèche de safran a tout emporté sur son passage...). Et ce malgré la faible
vitesse de déplacement...

Je trouvais cette ferrure particulièrement petite et je me suis dit qu'en reprenant uniquement le bordé en fibre + résine polyester, les efforts ne seraient pas suffisamment répartis avec le risque de se retrouver avec la même avarie.


J'ai donc dessiné une nouvelle ferrure plus large et plus longue avec 2 contreplaques qui reprennent les efforts de l'autre coté : 1 coté tableau arrière et 1 à placer à travers le coffre arrière (non photographiée car très difficile d'accès). Il y a eu évidemment des petits travaux de stratification.




Les pièces ont été fabriquées par un pro en inox 316L (dans les 60€ de mémoire) avec finition "poli miroir" pour la face visible de la ferrure supérieure.








Ci joint le plan à l'échelle 1.


Attention, il vaut mieux prévoir un trou en diamètre 10 ou 11 plutôt que le diamètre 12mm mentionné au plan (comme un âne, j'ai mesuré au pied à coulisse la ferrure existante sans penser qu'elle avait 28 ans !)


Je navigue désormais l'esprit serein...


Laurent (Calipapatte)

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Published by Virus - dans Brico coque - quille et safran
17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 19:00

Je reprends une discussion entre Eric ("Fritounette") et Yannick ("Elinoa") sur ce sujet... car il est vrai que celui-ci n'a pas encore été abordé ici...


Fritounette sur sa remorque...


1) Tout d'abord concernant la fixation du lest, ni Eric, ni Yannick ne savent comment accéder à la fixation (derrière le contremoulage)... avis et expériences bienvenues !!  (Yannick : "après multiple recherche sur Internet je n'ai trouvé aucune info concernant le mode de fixation de nos chers quilles !!  A croire qu'elle n'est pas démontable..")




2) Ensuite concernant l'état de surface du lest lui-même, Eric s'inquiète et se pose la question d'une stratification à (re)faire :

Yannick à quant à lui, fait la méthode suivante :

" J'ai décapé les couches successives d'anti-fouling ainsi que les éléments de fonte fortement dégradés à la ponceuse et à la brosse métalique. une fois bien propre je l'ai recouvert de 2 bonne couche de gelcot blanc en prennant soin de combler les parties ou la fonte avait sautée suite au décapage (flans et semmelle).


Un fois le gelcot bien sec, j'ai réponcé la totalité de la quille avec un grain plus fin afin de supprimer les plus grosses bavures. Ensuite j'ai passé environ 5 couches de peinture antirouille blanche suivi de la peinture de cote et à l'issue l'anti-fouling toujours Blanc.


et jusque la ça n'a pas l'air de bouger . "



Une quille à rénover...




Propriétaires de quillards, vous avez la parole !


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Published by Virus - dans Brico coque - quille et safran
7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 19:00
"Bonjour Florent,
 
je te transmet ci joint , à tout hasard, une photo réalisée sur un Kelt 620 (celui de Jean Jacques APPERE, auteur de  "Coke en Wrac'h") :
=> le bout de relevage du safran est en double ( safran relevé sur la photo) :
 


sans aucun doute est ce "exportable" vers nos first :
    => moins d'effort à réaliser lors du hissage, mais aussi au niveau du taquet de retenue
    => mais plus de longeur à tirer pour hisser la safran  
 
 
Amicalement
 
Alain "
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Published by Virus - dans Brico coque - quille et safran
5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 19:00
Mis à jour avec photo des boulons sous le capot du puit

"Bonjour Florent,
 
ça y est, après moults efforts,  la quille de DAVAÏ est descendue cet apm.

 

Je t'adresse ci joint quelques photos .
 
L'opération s'est bien passée .
 
Durant toute l'opération j'ai conservé la vis de relevage à poste . Ainsi en cas de sortie "inopinée" et brusque de la quille, la vis de relevage aurait évitée que cette dernière bascule et ne me tombe dessus ( y quand même 180 Kg)!
 
Une fois les équerres décollées ( à l'aide d'un tournevis fin et large , puis d'un burin très fin ) la quille est descendue tout doucement, à l'aide d'un petit pied de biche.

 

Et oui , ça a frotté (légèrement) durant toute la descente !
=> Tu le consteras sur les photos, les équerres se sont oxydées et ont donc gonflées. Je pense que c'est elles qui freinaient le mouvement de rotation de la quille et par la même occasion la descente de l'ensemble dans le puit.
 
Après avoir sécurisé en latéral la quille, j'ai désolidarisé la vis de relevage et ai terminé la descente de la quille à l'aide d'un cric de voiture. Volontairement , j'ai laissé la tête de quille engagée dans le puit de dérive. Les 4 patins de frottement sont dorénavant accessibles.
 
nb :je possède DAVAÏ depuis 8 ans , c'est la première fois que j'interviens sur l'axe de rotation de la quille. ( il semblerait  que le précédent propriétaire l'avais fait faire avant la vente )
 
je m'interroge : "Peut être la dépose aurait elle été plus aisée si j'étais intervenu plus tôt ( avant la création de toute cette oxyde ) ? " 
 
 





Sujet à méditer pour ceux qui n'ont pas récemment visiter ou fait visiter leur axe de quille relevable !  
 
bonne réception
 
Alain"



"bonsoir Florent,

cf demande de Yannick, tu trouveras ci joint une photo, vue de l'intérieur , de deux des boulons maintenant en position les équerres de la quille relevable de DAVAÏ.

A noter que sur cette photo , il s'agit d'un montage à "faux frais" et non pas du montage définitif=> il manque le mastic d'étanchéité.




De plus , pour faciliter le remontage de la quille , j'ai déposé l'habillage intérieur du puit de dérive. Il est donc absent sur la photo.

Nb: lors d'une visite d' un first 22 , j'ai en effet  constaté que  sur ce dernier les boulons des équerres étaient noyés dans du polyester.

Toutefois l'épaisseur semblait bien faible et ne semblait donc joué aucun rôle structurel.

@+

Alain"

 

Variante trouvée sur Ty-Goal (Yannick) - cf commentaires



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Published by Virus - dans Brico coque - quille et safran
29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 19:00
 
Alain ("Davaï") :
 
"en vacances dans le "nord" du Finistère Nord, passant du coté du Diben à Plougasnou, j'ai remarqué un dispositif de relevage du safran installé sur un brio DL.

 

Je pense que je système est perfectible en fixant la barre non pas sur le safran , mais directement sur la cage. Ainsi , même safran en position haute, la barre reste à hauteur "correcte". ( j'avais envisagé une modif de ce type sur DAVAÏ, afin de faciliter la navigation safran relevé)"



 
Qu'en pensez vous ?

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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 19:00
 
Bonne idée pour se faciliter un peu la tâche... par contre, il faut faire de la place autour du puit de dérive avant la manoeuvre !!!




Perso, je n'ai pas trop de problèmes... c'est toujours mes équipiers qui s'en chargent :-)

J'en profite pour partager une pratique tout à fait judicieuse de Thomas et Florence sur Pilpouz : tous les 15 jours, aspersion de l'axe avec de la graisse au lithium (ça se trouve dans tous les magasins de bricolage). La quille remonte avec une facilité assez déconcertante...


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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 19:00
 
Sur des vieilles unités, c'est peut être une solution intéressante...


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Published by Virus - dans Brico coque - quille et safran
28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 19:00
Pour ceux qui ont éventuellement leur quille à rénover (ici on parle d'une quille pivotante) voici quelques élements pour vous faire une idée du prix et des travaux à faire. Mon First 18 QR (Antioche )avait besoin d'une rénovation en profondeur de sa quille qui était attaquée au point de commencer à perdre de sa masse. J'ai donc fait entreprendre les travaux nécessaires par un chantier fort sympathique à Ouistreham, JPL Marine, qui a refait une quille comme neuve! Combien est ce que cela a couté? Beaucoup...



 
Grutage mise sur ber:                 €42,65
Calage ber:                                €25,08
Dépose de la dérive,
Sablage de la dérive:                  €400
Application enduit interfill, ponçage et dépoussièrage, application de 6 couches d'interprotect, remontage de la dérive, main d'oeuvre: €560
Grutage remise sur remorque:     €42,65
Interprotect 2,5l:                         €100,05
Petites fournitures:                     €15
Visseries inox 10 x 60:               €14,60
Interfill 833:                                €61,71
 
Soit un total de €1509,04    
 
C'est certes une somme, mais après m'être renseigné sur les possibilités éventuelles de le faire moi-même, la raison impose le choix d'un professionnel. Il ne faut pas oublier que l'on doit manipuler avec précision quelques centaines de kilos de fonte, (avoir un endroit pour sabler, sans oublier la sableuse)...
 
JPL Marine ont procédé au travail avec une grande gentillesse et une grande rigueur, le devis n'a été dépassé que de €9,04!
 
Un jour je maîtriserai la technologie nécessaire pour mettre des photos sur ce site. En attendant si vous venez au rassemblement à Saint Malo vous pourrez regarder le résultat. Normalement la mise à l'eau est prévu à Saint Malo justement, la semaine prochaine... Bon vent à tous!
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Published by Virus - dans Brico coque - quille et safran
10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 19:00
Petit message reçu de Vincent (qui rappelons-le, navigue dans les eaux gabonnaises avec son First 18 - cf article)

"Bonjour,
 
Ci après la suite des évolutions du casque de safran du MALIA
 
Ci-joint une vue de côté du casque de safran maison :


 
J'ai remarqué qu'en ajoutant une cale en téflon de 50 mm en haut sous le rebord (modifié), la barre est moins ardente donc moins de départ au lof et l'avantage de pouvoir sortir le safran à chaque retour.
 
Le trait rouge sur la photo représente la prochaine évolution du casque car il est sans cesse immergé et nos amis les mollusques commencent à venir s'y accrocher
 

Cordialement / Best regards

 

Vincent PEREZ"

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Published by Virus - dans Brico coque - quille et safran
28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 19:00
Comme le prouve cette photo, "Phocea" est un bateau des montagnes savoyardes -pas de ricannement SVP, c'est aussi mon pays natal  ;-)




Jean-Philippe a acheté le bateau cet hiver et a déjà engagé des gros travaux avec notamment une peinture de coque au pistolet... Bateau complétement désarmé, exit le mât, les chandeliers, les filières.... vraisemblablement des heures passées.... bravo !





En plus, Jean-Philippe a pris le soin de nous décrire toutes les étapes... vraiment très pro !


" Salut Florent

malheureusement pour ce dossier , je n'est pas d'autres photos , je veux parler des travaux . une ou deux photos de l'intérieur , par contre je peux faire des photos du bateau fini !!!

cette année , je n'ai pu faire au cours de l'hiver que la renovation et la peinture de la coque , la peinture de l'interieur , le changement de la porte , le changement des fenêtres , les coussins intérieurs ( j'ai pris inspiration de chalozo II ) , mais avec d'autres motifs ) .

je vais essayer de d'ecrire étape par étape dans un premier temps la renovation de la coque . ( ce qui m'a pris le plus de temps )

Extérieur :

A l'achat du bateau , il ne me semblait pas qu'il y avait une peinture sur la coque ou alors vraiment très vieille. Il y avait de plus des marques de fatigue du gelcaot , parfois très importante sur toute la coque , c'était pas très joli .

sur le coté droit , il manquait une partie du joint de la coque et du pont ( sous la bande périphérique noir en alu ) , sur environ 50 Cm, une bonne longueur.

du coté gauche . le bateau souffrait d'un impact qui avait fait éclater dans l'angle arrière gauche le joint nommé ci-dessus et tordu aussi la bande périphérique noir .


traitement de surface de la coque :

->Retrait des vieux autocollant : Ma combine : De l'aerosol pour enlever les graphitis sur les murs , l'arme ultime contre les vieux stikers , la colle néoprène sèche .Appliquer le produit avec des gants et SURTOUT un masque respiratoire adapté. gratter avec un couteau à mastiquer en acier .

-> Premier passage à la ponceuse orbitale électrique à 80 . sans trop appuyer , mais en ayant le geste efficace.Attention à ne pas trop insister dans les coin . la ponceuce creuse vite . pour les endroit délicats , préférez le travail à la main au 120.


-> Réparation du joint de entre le coque et le pont (coté droit) : Pas une mince affaire ce petit problème .
Pour cela , j'ai utilisé du MASTIC + FIBRE dit aussi "Choucroutte" . Je recommande hautement , l'achat de ce produit cher un revendeur de matériel pour carrossier professionnel contrairement à ceux que l'ont peux trouver cher FEU VERT. L'application est plus facile , le produit se travail et se tient mieux , ne durcit pas immédiatement même en dosant bien le durcisseur comme celui de M. FEU VERT .

Je ne vais pas trop détailler cette partie . mais j'invite tout ceux qui souhaite faire une telle réparation à ne pas hésiter à me poser des questions .

-> réparation des petits accros sur la coque : pour ces petites réparations assez locales sur la coque ,meme sur les marques de fatigue du gelcoat les plus importantes , j'ai utilisé du mastic GRAIN FIN dit aussi "sainthofer" . Poncage de ce mastic à la main au 180 .

-> poncage plus précis et plus fin de toute la coque cette fois à la ponceuse orbitale pneumatique ( travail beaucoup plus souple et régulier ) au 300 ( 2 fois le tour du bateau minimum)

-> poncage toujours à la pneumatique au 400 ( vite fait )

->Application de l'après : toujours delicat ce moment . Déja faire un bon masquage de tous les élements qu'il ne faut pas peindre .( papier journal , carton bache .. )

-> Appret polyurethane garnissant . Compter 3.5L à 4 L uniquement pour la coque . Application au pistolet à gravité avec une buse 2.5mm .
nota : on peut utiliser une buse 1.5 mais le garnissage difficile .
Ne pas avoir peur de charger .

J'ai passé une premiere couche , puis laissé sécher une journée .

-> poncage de l'appret au 280 à la pneumatique .
le passage doit permettre d'obtenir un très bon état de surface . presque de la finition .

-> Puis 3 couches de suite d'apprêt .

-> reponcage toujours au 300 .
Apres ce poncage , l'état de surface doit être presque impécable .

-> poncage de finition au 800 à l'eau .
celui ci est le dernier , l'état de surface doit être irréprochable . " doux comme de la fesse de bébé"

-> souffler la coque à l'air comprimé . si vous n'avez pas de lingette adapté à la carrosserie , frotter avec votre main sur la coque en même temps que vous la soufflez .

-> nettoyer le tout rigoureusement avec du diluant standard pour enlever les dernières poussières .

-> quand on en est là, le plus gros du boulot est fait. il faut maintenant appliquer la laque .
j'ai choisi de la laque blanche polyurethane . 3 L consommés uniquement pour la coque .

conditions d'application de la peinture .
à défaut d'avoir une cabine de peinture ou un local adapté , j'ai du peindre à l'extérieur .

Peindre le matin , tot , vers 7 H ou 8 H , température ext environ 17 à 20 °C .
pourquoi la matin : cher moi , il n'y à pas de vent ,les moutiques dorment encore . rien de peut venir se coller dans la peinture pendant les 20 min nécassaires pour rendre la peinture hors poussière .

peindre au pistolet . ( c'est pas si compliqué ) , buse 1.5 . Avant de commencer , attendre que le compresseur soit gonflé .

Appliquer 3 couches de suite . Quand vous aurez fait le tour du bateau , votre point de départ sera deja bon pour appliquer la seconde couche .

important : il faut être deux pour toute la phase de peinture ( la seconde personne peut faire suivre le compresseur si le tuyau est trop court !! comme chez moi, ou préparer à l'avance la préparation de peinture ) .


reste plus qu'à prier qu'aucune bête ou moustique n'est venu se coller sur la peinture . personnellement ça s'est plutôt bien passé .

netoyer vos outils
buvez une bière
c'est terminé .


dans mon prochain mail , les details au sujet de l'intérieur du bateau , les autocollant de coque .


Salutations .

Jean-Philippe "


Très belle explication détaillée... et comme dirais Jean Philippe "Arvi po" (=adieu en français, alors qu'adieu en patois savoyard veut dire bonjour...)

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